9 Avril 2015
L’eau, un bien commun précieux.
En 2013, pendant 9 jours, le taux de pesticides relevé dans l'eau du robinet que nous consommons a été supérieur au seuil de conformité. Responsable : le métaldéhyde, contenu dans certains anti-limaces. D’autres pesticides sont également présents*.
N’ayant pas de représentant au Syndicat d’alimentation en eau potable (SIAEP du Segréen), nous ne l’avons appris qu’au Conseil municipal de décembre 2014*. Les habitants n’ont d'ailleurs pas été informés. Ceux qui auraient souhaité prendre des dispositions pour éviter de consommer cette eau non conforme n’ont pu le faire.
Le taux de nitrate demeure également à des niveaux élevés (22,9 microgrammes par litre contre un taux normal de 5 à 10). Or, dépolluer coûte cher dans les factures et les impôts. L’eau potable de Segré provient de la Loire et de l’Oudon. D’ailleurs, 5,3 millions d’euros ont été investis par le département pour raccorder la Loire aux rivières du Segréen afin de diluer les nitrates*.
Nous demandons que des moyens soient mis en place dans des actions de prévention. Pour limiter les pollutions, les collectivités territoriales doivent soutenir les agriculteurs s’engageant dans des pratiques non polluantes autour des points de captage et les bassins versants.
Chacun a une responsabilité y compris les jardiniers amateurs. Une communication plus efficace serait la bienvenue afin que chacun agisse pour améliorer la qualité de l’eau.
L’eau est un bien commun précieux…
Emmanuel DROUIN, Marie-Claire SAUQUES, Arnaud AVERTY, Françoise DENIS-POIZOT, Maxence BIZOT, Stéphanie BIOTEAU.
* Retrouvez l’ensemble de nos sources sur www.emmanuel-drouin.fr