22 Janvier 2014
« Pas de Segré Infos en février...
A la surprise générale, le maire de Segré a annoncé la semaine dernière l’annulation du magazine municipal, Segré Infos, qui devait sortir début février. Il semblerait que notre tribune libre lui déplaisait fortement, alors il a tout bonnement annulé la parution du Segré Infos en février plutôt que de nous laisser nous exprimer démocratiquement. Cette forme de censure démontre bien le style de politique exercée par le maire sortant.
Par souci de transparence, et afin que les Segréens soient informés, nous transmettons à la presse le texte que nous comptions publier dans "Segré infos". »
Un oubli de 600 000 € !
Lors du conseil municipal du 26 novembre 2013, les conseillers municipaux apprennent fortuitement qu'un surcoût de 600 000 euros serait à la charge de la ville de Segré pour le déplacement de l’hôpital.
Face à notre étonnement, le maire tente de nous faire croire que le conseil municipal est informé. Il se contente d'une réponse lapidaire sur notre manque de suivi des dossiers.
Depuis, il nous a fourni un seul document pour essayer de se justifier. Une lettre du 20 décembre 2011 de X. Bertrand, ministre de la santé à l’époque. Dans ce courrier, le ministre écrit : « des surcoûts évalués à 1,2 millions d'euros par rapports aux opérations de simple réhabilitation de l'établissement hospitalier. Nous avons donc convenu que les collectivités territoriales prendront à leur charge la moitié de ce surcoût», d’où la modeste somme de 600 000 €.
Alors que le maire avait lancé une grande opération de communication sur la subvention du ministre de la Santé, il a « omis » de préciser la contrepartie : les Segréens devront s'acquitter des 600 000 euros. Cette décision du ministre, imposée aux collectivités qui consiste à donner d’une main pour reprendre de l’autre, est inacceptable et nous la refusons.
Le financement du pôle santé est particulièrement inquiétant pour les financesde nos collectivités. Alors que les surcoûts de projets mal ficelés comme celui du Court Pivert s’accumulent, voila une nouvelle décision prise, un fait du prince, sans en référer aux assemblées d’élus, et sans informer les habitants.
Pour se justifier le Maire dit avoir des "trous de mémoire», il pensait avoir averti le conseil municipal. C’est faux .Est-ce de l'amateurisme ou l'opacité qui devient la règle ?
Alain MESNARD, Nicole GUERIN, Sonia LAMARCHE, Rémy RENEAU