C'est fait, après de longues tergiversations, l'Etat a enfin notifié au CCIF l'intention de dissoudre le CCIF, ce groupuscule islamiste qui a fait du soutien aux organisations incitant au terrorisme son fond de commerce.
L'infamie d'une plainte en diffamation, 4 ans de cauchemar malgré une relaxe
Comme de nombreuses personnalités de la gauche universaliste, j'ai été poursuivi par le CCIF pour avoir dénoncé ses collusions avec des organisations faisant l'apologie du terrorisme. Suite à une plainte en diffamation avec constitution de partie civile à l'été 2016, j'ai été comme le veut la procédure mis en examen de façon automatique. Cette mise en examen était une infamie.
Lors du procès devant la 17e chambre en novembre 2019, j'ai pu démontrer, outre le caractère homophobe et sexiste de ce groupuscule, ses liens avérés avec des organisations incitant au terrorisme. Le tribunal correctionnel de Paris a prononcé ma relaxe sur l'ensemble des chefs d'accusation. Dire que le CCIF est "complice du terrorisme" est donc une vérité judiciaire. Dans la foulée, le CCIF a interjeté appel.
Je remercie toutes celles et tous ceux qui m'ont soutenu dans cette épreuve, et notamment les copains et copines qui étaient présents à l'audience. Ca m'a fait chaud au coeur, car Il y a 4 ans, nous étions un peu seuls mais nous avions raison.
(Re)faire de la lutte contre le racisme un combat universaliste
Car l'Etat a enfin pris ses responsabilité, fait fi des accusations de "racisme" ou 'd'islamophobie". Les idéologues, les Goebbels de l'islamisme, ceux qui comme le CCIF arment intellectuellement les cerveaux fragiles, portent une responsabilité bien plus lourde que les tueurs.
Celles et ceux qui depuis quelques années ont préféré la lutte des races à la lutte des classes, celles et ceux qui sous couvert "d'antiracisme" ont pactisé avec l'ennemi islamiste, flirté avec l'antisémitisme, eu des postures "racialistes, sont désavoués par cette dissolution.
Celles et ceux qui ont renoncé au combat universalisme sont désavoués.
Car c'est bien cette vision universaliste qui doit guider le pays, et la gauche en particulier.
Désormais, le combat doit se porter autant contre les idéologues qui ont manipulé le cerveau des assassins qui ont tué 300 Français, et contre l'extrême droite qui attend au tournant, et a déjà remplacé la haine de "l'arabe" par celle du "musulman".
Résister à ces deux extrémismes, à ces deux dérives identitaires, est un impératif. Ne laissons pas nous faire traiter de "facho" parce qu'on dénonce l'islamisme, ne laissons pas les fachos profiter du terrorisme pour déverser leur haine à l'égard des "Arabes" ou des "musulmans".