28 Mars 2024
A la fin de l’été 2023, les représentants de l’Etat et de la commune de Segré en Anjou bleu validaient le plan de suppression de 22 postes dans les 4 EHPAD des résidences du Val d’Oudon.
Lors de la grève organisée par les organisations syndicales, le député de Segré était aux abonnés absents et le jour du Conseil d’administration, l’un des élus de Segré en Anjou bleu affichait son mépris à l’égard des agents et des représentants syndicaux en n’allant pas les saluer.
Faut-il s’étonner que 6 mois après, les résidences du Val d’Oudon ne trouvent plus de personnel pour travailler auprès des résidents ?
Faut-il s’étonner que le médico-social ne soit plus attractif alors que la pénibilité n’est pas reconnue, que l’âge de départ à la retraite est repoussé et que la revalorisation des primes du dimanche n’est que d’une dizaine d’euros ?
Il ne suffit pas de construire des bâtiments flambant neuf pour réussir un projet. Encore faut-il que les élus nationaux et ceux de Segré en Anjou bleu comprennent et écoutent le monde du travail. Car au-delà de la question des rémunérations, il y a aussi celle de la reconnaissance et de la dignité des agents et des salariés.